Vers la neutralité en matière de dégradation des terres : validation des nouvelles cibles pour une gestion durable des terres au Bénin, 19-20 novembre 2024
Un atelier national s’est tenu les 19 et 20 novembre 2024 à Bohicon, au Bénin,…
En cette deuxième journée de la conférence internationale : Les écosystèmes, principal levier de développement pour le continent africain, un panel thématique, traitant de l’adaptation au changement climatique et de la problématique de la migration, est présidé par M. Youba Sokona et modéré par Mme Khaoula Jaoui, Coordinatrice du Département Climat à l'OSS. Le vice-Président du GIEC dresse un tableau de constats relatifs à l’impact social, urbain et économique du réchauffement climatique, appelant à la gouvernance inclusive et à l’engagement politique. Dans un monde qui se réchauffe les stratégies d’adaptation doivent être constamment revues, dit-il.
M. François Gemenne, Président de Climate Voices, soulève l’urgence de réconcilier la réalité empirique des migrations avec leur perception. Il attire l’attention envers l’augmentation indéniable du volume des migrations, par choix ou par obligation.
Il énonce qu’une nouvelle catégorie migratoire liée à l’environnement se rajoute aux catégories existantes : celles des réfugiés politiques et des migrants économiques et évoque la migration comme stratégie d’adaptation climatique.
Le défi est de renforcer le pouvoir d’action de la société civile, notFamment des femmes et des jeunes à faire face aux aléas climatiques, souligne Mme Roukiattou Ouedraogo. Communicatrice et membre du COS de l'OSS, elle insiste sur l’importance de soutenir les plus vulnérables de nos sociétés dans le plaidoyer pour des réponses holistiques intégrant les enjeux de la migration.
M. Cheikh Mbow, Directeur Général du Centre de Suivi Ecologique - CSE Dakar, invite à revoir la question de la biodiversité dans nos pays qui s’avère une pensée secondaire. Il précise que le sahel n’est pas une zone pauvre et que nous avons des ressources naturelles et humaines qu’il faut considérer à leurs justes valeurs. M. Cheikh Mbow souligne, par ailleurs, que la connexion entre concept théorique et réalité locale est à établir, afin de remédier à la non compréhension et de garantir la vulgarisation de la recherche scientifique.
M. Callist Tindimugaya, Commissaire à la Direction de la Gestion des Ressources en Eau, de la Planification et de la Régulation de l’Ouganda, nous parle de la pénurie et de la pollution de l’eau, les rapportant à la croissance démographique et à la dégradation environnementale.
M. Luc Gnacadja, Ancien Secrétaire Exécutif de l’UNCCD et Président du COS de l’OSS, nous présente les défis de la gouvernance locale. Il déclare qu’on ne construit pas l’adaptation et la résilience pour les populations et qu’il est plutôt question de co-développement.
Dans cette session, riche en introspections, constats et études, renvoyant à un état des lieux socioéconomique pour le moins critique, une projection néanmoins optimiste se dessine à travers la valorisation des possibles réponses politiques en faveur de l’adaptation durable.
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